Depuis un an, toutes les grandes entreprises annoncent des partenariats, des investissements, des programmes de recherches et des rachats de start-ups liés à l‘intelligence artificielle (IA).
« L’intelligence artificielle est le fait de construire des programmes informatiques capable de faire des tâches que l’on assimile à l’intelligence humaine » avait déclaré Marvin Minski, en 1960. À titre d’illustration, on peut parler d’apprentissage, de reconnaissance d’images, de reconnaissance de sons et d’utilisation de langage.
On peut ainsi parler des « chat bot », un logiciel permettant de dialoguer avec les internautes par écrit ou par voix, comme Siri d’Apple ou l’Assistant de Google. Dans le domaine de la presse, l’IA peur générer les articles pour obtenir les résultats sportifs ou les résultats d’élections. Dans les industries, elle surveille les chaînes de production et prédit les pannes des ascenseurs.
C’est dans cette révolution tendance de la technologie numérique que veut investir la France.
1,5 milliard d’euros pour investir dans l’IA
Ce chiffre a été annoncé par Emmanuel Macron, ce jeudi 29 mars au Collège de France, durant le sommet de l’IA « AI for humanity ». Pour que la France soit leader dans l’intelligence artificielle, le président de la République française a mis au point l’exploitation de tous les avantages du pays.
Premièrement, il est essentiel de recruter e jeunes et nouveaux talents, spécialement dans les écoles de maths, les écoles d’ingénierie d’intelligence artificielle, de data scientists… L’État français continuera ainsi de former et doubler l’effectif des étudiants en intelligence artificielle.
Puis, le développement des recherches est aussi à élargir fortement pour atteindre ce statut de leader mondial : ce sera donc la recherche fondamentale et la recherche applicative. Ces recherches seront non seulement en partenariats ouverts pour avoir plus de réseaux, notamment avec l’INRIA qui consolidera le tout, mais aussi avec les partenariats privés.
Ensuite, un autre point de ce projet français : utiliser des chaires pour attirer les meilleurs talents internationaux et aussi d’avoir l’effet de masse et d’accélération. L’intelligence artificielle se définit aussi par le fait de créer des chaires, mais avec des travailleurs sur le statut des chercheurs entre privé et public. Un investissement d’un milliard et demi sera consacré spécialement au développement de l’intelligence artificielle d’ici la fin du quinquennat.
Enfin, c’est le protocole d’ouverture des données qui va permettre à la fois de protéger l’anonymat et de respecter les règles et les préférences françaises. Cette utilisation de données sera spécialement utilisée dans quatre secteurs prioritaires, à savoir la santé, la mobilité, l’environnement et la sécurité.
Talents, recherches, financement et données sont les clés de développement pour que La France soit un leader de l’intelligence artificielle.
La course vers l’IA en France
Deepmind, l’entreprise britannique spécialisée dans l’intelligence artificielle et filiale de Google, va bientôt ouvrir un laboratoire de recherche fondamentale à Paris cette année, après Londres et Zurich. La déclaration a été intervenue par le député et mathématicien Cédric Villani durant la journée de conférence organisée par la République française au Collège de France. L’homme à veste orné d’araignée a aussi insisté sur la stratégie française et européenne en matière d’IA lors de la remise de son grand rapport sur l’Intelligence Artificielle au président Macron.
IBM, pour développer l’IA en accord avec ces valeurs, va créer 400 nouveaux emplois dans le secteur recherche fondamentale et recherche appliquée, selon Nicolas Sekkaki, Président d’IBM. Rappelons que la société a déjà vécu plus de 100 ans en France. Avec plus de 7 500 employés, 600 chercheurs et 100 doctorants. IBM a choisi la France d’abord pour ses talents : des chercheurs, des scientifiques, des mathématiciens, des ingénieurs… bref, toutes les compétences nécessaires pour le développement de la multinationale américaine sont disponibles dans l’Hexagone ! Ensuite, la seconde raison est l’écosystème français, en proposant un large choix de grandes entreprises, des PME-PMI. Chaque entreprise pratique l’exportation, s’innove encore plus. Et enfin, les valeurs de la France : « les technologies par l’Homme et pour l’Homme ». IBM et la France s’associeront grâce à ces nouvelles technologies par la formation et la requalification.
Samsung cherche aussi de nouveaux talents en mathématiques, sciences et physique en France, affirme Young Sohn, son PDG. L’équipe dépassera les 100 personnes dès le commencement des activités. Chaque employé sera recruté selon son niveau d’éducation et la connaissance de la science pure. Sinon, une autre raison pour laquelle Samsung s’implantera en France est le nombre important de bons diplômés sortant des universités de renoms.
Les avantages de l’IA
Grâce à l’IA, de nouvelles perspectives s’ouvrent à la France et au monde entier. Dans le monde de l’emploi en général, elle permettra la création de nouvelles structures, effets positifs et rapides des tâches et ainsi l’automatisation des machines utilisées.
L’IA permet aussi d’accroître la transparence des algorithmes et des systèmes autonomes, grâce à la progression des algorithmes, l’augmentation des vitesses de calcul et l’utilisation importante des bases de données. Ce système est utilisé pour la reconnaissance des images et le langage humain.
L’IA permet aussi d’éviter la fuite des meilleurs chercheurs déjà présents en France comme la GAFA ou Google, Amazon, Facebook et Apple ainsi que les universités nord-américaines. Les employés, quant à eux, bénéficieront d’une amélioration des conditions de travail grâce à la rapidité et à l’accès à la puissance de calcul. La France promet ainsi une rémunération double aux chercheurs débutants pour les motiver.
La France, face aux États-Unis et la Chine, veut être leader dans l’IA. Cette dernière qui ne cesse d’innover et gagner du terrain de jour en jour, convient d’anticiper les changements possibles de son environnement. Et pour vous rassurer, sachez que son rôle n’est pas de supprimer nos activités ou nos décisions, mais de nous aider à accélérer nos activités quotidiennes.