Les méthodes de valorisation et d’analyse du stock

Les modes de valorisation du stock ont des conséquences sur la valeur du BFE. La méthode utilisée n’est pas neutre lors de l’analyse du stock.

Pour atteindre les objectifs de l’importance des stocks, le financier doit se pencher sur la valeur du stock et mettre en place des outils de base performante.

Il est ainsi intéressant de rappeler l’ensemble des méthodes utilisées pour l’évaluation des sorties de stock et d’analyser leurs conséquences sur la valeur finale du stock.

La méthode Premier entrée – Premier sortie ou PEPS

Premier entrée – Premier sortie ou PEPS

Le principe du PEPS concerne les sorties considérées comme s’effectuant dans l’ordre des entrées. La méthode est simple à appliquer.

Toutefois, les coûts suivent avec retard les variations de prix et les sorties sont sous-évaluées et donc les prix de revient. Par rapport au BFE, on peut constater une surévaluation du stock.

La méthode du Coût moyen unitaire pondéré ou CMUP

méthode du Coût moyen unitaire pondéré ou CMUP

Les sorties sont évaluées au coût moyen pondéré des entrées. Les prix se nivellent en cas de hausse, un avantage à considérer.

Désormais, il faut attendre la fin de période (mois, trimestre, etc.) pour évaluer les sorties. C’est la méthode la plus exacte pour avoir un effet sur le BFE.

La méthode du Dernier entré – Premier sorti

méthode du Dernier entré – Premier sorti

Les derniers éléments comptables achetés sont ceux qui sortiront en premier. Comme le CMUP, l’avantage est au niveau du nivellement des prix en cas de hausse.

Les coûts utilisés sont les plus proches de la réalité du marché. Les prix de revient sont établis sur la base du dernier prix connu. Contrairement au PEPS, cette méthode sous-évalue le stock final et donc du BFE.

La méthode ABC

La méthode ABC

Ce système d’analyse est une aide à la décision quant au mode de gestion à mettre en place. La famille A représente une série de stock peu nombreux mais de valeur unitaire élevée : Produits chers à long délai ou critiqués (gestion par 80% / 20%).

La famille B concerne la série moyenne : Produits peu chers d’approvisionnement aisé : gestion quantité mini / quantité maxi. La famille C est relative aux stocks nombreux mais n’ayant qu’une faible valeur unitaire, les produits très peu chers d’approvisionnement banalisé : gestion par séquence.

La cible devient évidente : tous les efforts seront portés sur la famille A afin de la gérer plus précisément et de minimiser sa valeur, notamment en matière de stock de sécurité.

La méthode ABC s’applique à tous les stocks puisque basée sur la notion de valeur. Néanmoins, elle comporte une limite qualitative : elle ne met pas en évidence l’aspect stratégique de certains articles même de faible valeur.

De ce fait, il faut définir précisément ces pièces stratégiques et indépendamment de leur valeur, les gérer comme des produits de la famille A. Une fois l’analyse du stock faite, le responsable d’entreprise peut choisir un modèle de gestion des stocks adapté à son activité.

Une fois perçu, le problème de la valorisation du stock, le financier peut s’intéresser à l’analyse de la composition du stock afin d’en réduire judicieusement le montant.

Laisser un commentaire

Portail Economie