Ces dernières années, la Grèce a connu une très forte crise économique que l’on peut remarquer partout à travers le pays. Auparavant, l’activité se ressentait, alors qu’aujourd’hui, à peine arrivés à Athènes, on constate les ravages causés par cette crise sans précédent. De très nombreux commerces sont fermés, avec des locaux qui ne semblent pas avoir été exploités depuis des mois, voir des années. Un grand nombre d’autochtones désertent les rues de la capitale faute de ne pouvoir se payer des petits plaisirs du quotidien.
Les atouts de la Grèce
Il y a quelques années, la chute du pays annoncée par les médias a dissuadé les touristes de s’y rendre, car, toujours selon les médias, le pays n’était plus le même qu’avant. Au fur et à mesure, les gens ont commencé à revisiter le pays avec une part importante de touristes européens. Ces derniers profitent d’une situation géographique d’exception en été pour se baigner et prendre quelques coups de soleil. D’autre part, le pays n’est pas en reste avec son patrimoine culturel multi-millénaire qui a de quoi faire pâlir tous les voisins de la Méditerranée, y compris l’Egypte et ses fameuses pyramides, depuis les épisodes révolutionnaires. Enfin, la cuisine grecque est appréciée partout dans le monde, les touristes qui s’y rendent n’hésitent pas à déguster des plats authentiques.
source : zoover
La part du tourisme dans l’économie
Le tourisme occupe une place prépondérante dans l’économie hellénique avec pas moins de 18% du PIB. Les années 2011 et 2012 ont été assez mauvaises, tandis que 2013 a été une année record pour la plus ancienne démocratie au monde. Mieux encore, l’année 2014 semble décrocher la palme d’or avec plus de réservations que l’année précédente. Cette reprise prouve qu’un renouveau de confiance est donné au gouvernement avec une stabilité politique et une image du pays redorée.
Et les axes de développement ?
Selon la ministre grecque du tourisme Olga Kefalogianni, des axes de travail sont en cours pour développer un tourisme autre que celui des plages et des sites antiques. Il s’agirait notamment de développer le tourisme thermal ainsi que le tourisme médical. Pour ces deux axes, les coûts sont inférieurs aux grands pays de l’UE comme la France ou l’Allemagne. L’agrotourisme est également une hypotèse de développement qui permettrait à la fois de continuer à développer le tourisme qui représente 1/5 de l’économie du pays, tout en développant des secteurs annexes.