Au début du mois d’octobre, le groupe Alcatel-Lucent a annoncé sur plusieurs sites internet, la suppression de 10.000 postes d’ici 2014, dont 900 en France. Face à la situation, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault n’est pas resté de glace, il a fait appel à une négociation dès le 9 octobre dans la perspective de sauvegarder le maximum d’emplois.
En effet, l’objectif principal de l’Etat Français est de réduire autant que possible le nombre de suppressions d’emplois chez Alcatel-Lucent. Lors de son interview sur la radio Europe 1, Jean-Marc Ayrault a rappelé la loi de sécurisation des parcours professionnels, dite loi de Florange qui a été votée au début de l’année. Pour se faire, il a été concis dans ses propos : « donne de nouveaux droits aux salariés pour négocier ».
Le gouvernement Français, inquiet
De son côté, François Hollande se montre aussi inquiet que le Premier ministre. Il a évoqué son intention de voir sur le plan social, cette suppression d’emplois excessive dans le cadre des décisions qui seront prises.
Quant au ministre de redressement productif, Arnaud Montebourg, il a mis en garde contre la menace qui pèse sur ce groupe : « c’est une entreprise qui peut disparaitre si nous ne faisons rien ». Ce qui ramène à chacun de ses membres du gouvernement de rappeler à chaque fois au groupe que la France pourrait payer fort pour cela.
Alcatel-Lucent, soutenu par le gouvernement
Afin de se passer de ce grand fardeau, le gouvernement s’est mis à la rescousse d’Alcatel-Lucent en incitant les opérateurs téléphoniques Français à choisir cet équipementier au lieu de ses concurrents étrangers.
En effet, la rude concurrence entre ces opérateurs en téléphonie mobile est l’une des facteurs destructifs qui fait de cette firme la principale victime.
D’ailleurs, le gouvernement était au courant de la situation financière critique d’Alcatel-Lucent mais il a pris du temps pour agir .La solidarité de ces quatre opérateurs existants est donc la seule issue.
Toutes les grosses entreprises commencent à fermer leur porte. Les victimes se ne sont certes pas les patrons mais les employée qui se retrouve au chômage du jour au lendemain avec 3 ou 4 enfants à nourrir et personne n’agit c’est vraiment scandaleux.