Un emploi irrégulier
Le terme intermittent renvoie à tout ce qui est irrégulier ou périodique. Partant de là, l’on peut définir un intermittent du spectacle en France comme un artiste ou un technicien qui travaille par intermittence, c’est-à-dire par période, pour des entreprises évoluant dans le milieu de la communication en général. Il faut entendre par le secteur de la communication tout ce qui a trait aux spectacles vivants, au cinéma et à l’audiovisuel.
Un petit retour dans l’histoire permettra de voir que le régime lié aux métiers d’intermittents a été créé en 1936 et à cette période n’étaient concernés que les cadres et techniciens du domaine cinématographique. Des années plus tard, d’autres qualifications se sont ajoutées à ce régime à savoir les artistes et les spectacles vivants qui renvoient à la danse et au théâtre. Cette évolution se déroula en 1969.
En France, ils sont payés et traités comme des personnes ayant signé un contrat de travail, ce qui n’est pas le cas dans certains pays d’Europe tels que l’Allemagne ou la Grande-Bretagne. Ils sont rémunérés en fonction des heures de travail effectuées, ce qui permet de voir qu’un intermittent du spectacle qui effectue 507 heures peut prétendre à un salaire intéressant et bénéficier de certains avantages comme des allocutions chômages.
Un secteur en marche
Le secteur des intermittents du spectacle a connu une évolution au cours de ces dernières années. Bien que quelques failles soient notées à certains niveaux, beaucoup de personnes se tournent vers cette profession car la demande se fait de plus en plus accrue. En cas de renouvellent de contrat ou de son ouverture, il faut au préalable une attestation d’employeur mensuelle appelée aussi l’AEM.
C’est une condition première et sans elle, le contrat ne peut être crédible et accepté. Cette attestation est remplie en trois formulaires. Pour de meilleures informations, vous pouvez vous baser sur ces formulaires. Ces fiches sont disponibles sur les sites du gouvernement. Des sites se spécialisent maintenant dans la création d’outils permettent aux intermittents de calculer de façon simple et rapide leurs cachets.