Récemment, nous avons eu l’occasion de voir ce qu’était l’e-reputation à travers un article complet où il était question de l’e-reputation pour les particuliers, les professionnels, les personnalités politiques ou encore les stars. Face à un nombre grandissant d’usurpations d’identité, de diffamations et d’injures sur Internet vis-à-vis des particuliers, les assureurs ont réfléchi à de nouvelles formules d’assurance afin de prévenir les risques liés à la e-réputation et les problèmes pouvant survenir à tout moment.
Swiss Life et sa première offre e-réputation
Formule mise en place il y un peu moins d’un an par SwissLife, l’assurance e-reputation couvre les particuliers contre les risques de diffamation sur Internet (source). En l’occurrence, pour 10 euros par mois, l’assuré est couvert en cas de problèmes. L’assureur et son partenaire qui est une agence d’e-réputation se chargeront alors de prendre les mesures nécessaires afin de supprimer ou de noyer les contenus pouvant poser problème sur les résultats des moteurs de recherche. Comme mentionné dans les dispositions générales, le contrat d’assurance ne couvre que 10 000 euros de frais en cas de problème.
Autrement dit, si un blog amateur vous insulte, il ne sera probablement pas nécessaire de dépenser plusieurs milliers d’euros pour supprimer la publication. En revanche, si vous êtes un trader inconnu du grand public et qui du jour au lendemain faîtes perdre 5 milliards d’euros à votre patron, vous pouvez être sûr que beaucoup de monde vous insultera. Le nettoyage de telles publications nécessites plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Axa et sa nouvelle assurance
Surfant sur la même vague, Axa a récemment mis en place une formule équivalente où il est question de prévenir plusieurs risques comme ceux liés à la e-réputation, aux marchandises commandées par Internet et qui sont non conformes, à l’utilisation frauduleuse des moyens de paiement, et à d’autres risques liés à la nouvelle ère numérique.
L’utilité de ces nouvelles assurances
Ces nouvelles formes d’assurances qui n’existaient pas il y a encore une année, sont de véritables solutions pour prévenir les risques liés à Internet. En France, il y aurait environ 3/4 de la population qui ne sait pas ce qu’il faut faire en vue de supprimer les résultats problématiques. Le marché est donc potentiellement très intéressant pour les assureurs, qui sont actuellement au nombre de deux à travailler la formule ou une dérivée. Tout porte à croire que de plus en plus de professionnels devraient se lancer rapidement sur ce secteur.