La première monture du dispositif Duflot, mise en place à partir du 1er janvier 2013, avait reçu un accueil mitigé et était principalement critiquée pour sa complexité. Cependant, les transformations que ce système a connues au cours de l’année l’ont rendu bien plus attrayant. En effet, un investissement Duflot (du nom de la ministre en charge des questions liées au logement) comporte désormais bon nombre d’avantages, qu’il convient de présenter avec précision.
Un dispositif récent et porteur de nouveautés
L’investissement Duflot, qui a remplacé en 2013 le dispositif Scellier, a pour objectif de faciliter l’achat par les particuliers d’un bien immobilier neuf, quand celui-ci se destine à la location. Concrètement, tout achat de ce type ne dépassant pas le plafond de 300.000 € (et 5500 € le mètre carré) sur deux biens au maximum par an, bénéficie d’une réduction d’impôt de l’ordre de 18 %. Ce dispositif compte donc de nombreux avantages : outre la réduction fiscale, il facilite également l’accès à la propriété et la constitution d’un patrimoine.
Cependant, certaines contreparties doivent être respectées de la part du particulier, sous peine de ne pas être éligible à ce dispositif. Il convient ainsi de préciser que le bien en question doit être loué pendant une durée de neuf ans au minimum, pour un loyer inférieur d’environ 20 % par rapport au marché du secteur concerné. Enfin, les revenus du locataire doivent être eux aussi inférieurs à un plafond établi par la loi.
Devant de telles conditions, on pourrait penser que la loi proposée par la ministre Cécile Duflot n’est pas si intéressante que cela. Cependant, en respectant certains conseils, le rendement d’un tel investissement peut vite s’avérer très intéressant.
Les principes à respecter pour réaliser le meilleur investissement possible
Pour profiter au maximum du système appelé « investissement Duflot », le premier point à étudier avec sérieux concerne le type de biens à acheter. En effet, il faut par exemple privilégier les logements ayant une surface inférieure à 39 mètres carrés, puisque ces derniers sont touchés par un coefficient multiplicateur (appliqué sur les plafonds des loyers) plus élevé que pour les grands appartements. Ainsi, acheter un ou deux studios peut se révéler bien plus rentable que d’acquérir une seule grande habitation.
Par ailleurs, l’autre critère pouvant faire augmenter la rentabilité de l’investissement locatif concerne le lieu d’achat. Ici, il est préférable de délaisser les quartiers et les villes les plus chics. En effet, les loyers y sont nettement supérieurs aux plafonds prévus par la loi Cécile Duflot, ce qui rend l’opération beaucoup moins attrayante. La différence est parfois impressionnante : si un investissement à Issy-les-Moulineaux n’excédera pas les 2,6 % de rendement, l’achat d’un studio à Brest ou à Saint-Denis pourra atteindre un rendement de 7 %.
Il est clair qu’il faut respecter le plus possible les bonnes pratiques liées à l’investissement (choix du professionnel, mesure de la rentablité de l’opération) si l’on veut que ce type d’investissement soit productif.
je serais curieuse de voir cet appartement duflot à 7% de rentabilité ..avec ce taux là, j’achète tout de suite ..