Dans le cadre de la sécurité routière, après le triangle de signalisation en cas de panne ou d’accident et le fameux gilet jaune voire orange pour les plus audacieux, c’est au tour de l’éthylotest de faire bientôt son entrée dans l’habitacle des voitures françaises.
A partir du 1er juillet prochain, tous les conducteurs d’un véhicule terrestre à moteur, à l’exception des cyclomotoristes, devront détenir à bord de leur véhicule un éthylotest chimique ou électronique conforme sous peine d’une amende d’un montant de 11 euros.
Attention aux contrefaçons
Si vous êtes un usager de la route très scrupuleux et que vous vous en êtes déjà procuré un notamment par le biais d’internet, nous vous conseillons de vérifier que votre appareil répond bien aux normes en vigueur. En effet, alors que le Laboratoire national de métrologie et d’essai (LNE) n’avait pas encore certifié les éthylotests, des offres pleuvaient déjà sur internet et certaines malheureusement mettaient en avant des contrefaçons.
Pour vous aider à vous y retrouver, sachez que, en plus du traditionnel marquage « NF », les fabricants ayant reçu une homologation conforme de leur produit pourront adjoindre également sur leur éthylotest la mention « contrôlé par le LNE ».
Petite précision de la Prévention routière
La Prévention routière conseille d’avoir non pas un mais deux éthylotests dans sa voiture pour ne pas être en infraction avec la nouvelle loi dans le cas où vous voudriez vous-même procéder à un test avant de prendre le volant.
A noter qu’avant d’aller acheter votre appareil, vous pouvez consulter la liste des fabricants d’éthylotests dont la qualité et la fiabilité ont été garanties par le LNE sur le site suivant : http://www.lne.fr/fr/actualites/pdf/liste-ethylotests-certifies-nf.pdf.