Face aux critères physiques, pas tout le monde est malheureusement logé à la même enseigne. Et on n’a plus d’une fois prouvé que les critères physiques sont un facteur de réussite dans tous les pays développés ou en voix de développement. Faisons le point…
Il est clair qu’être grand, beau est un atout primordial, peut-être même plus important qu’être « intelligent » pour reprendre l’adage qui veut que l’homme parfait soit grand, beau et intelligent. Le problème est que même un Bac + 10 n’arrange en rien ces critères là. Voire même, il les aggrave ! Heureusement qu’il existe la chirurgie esthétique diront certains.
D’ailleurs, plus que certains, je dirais surtout certaines. Puisque les filles ont recours plus majoritairement que les hommes au bistouri pour se faire belle. Mais, si on devait considérer la beauté comme un facteur inné qui du coup met pas tout le monde sur un pieds d’égalité lors de la naissance, cela voudrait dire que la beauté est un critère au même titre que l’argent.
Ainsi, être riche et beau à la naissance permettrait de mieux réussir. Et la chirurgie esthétique serait donc un palliatif à l’un de ces deux critères. Le problème est que pour avoir droit à la pratiquer, il faut avoir avant ça de l’argent. C’est donc un cercle vicieux pour les plus démunis et les moins gâtés par la nature. Là où à l’inverse, une personne aisée pourra alors casser ce cercle vertueux et rectifier le critère de réussite manquant.
Par exemple, un homme, cadre, qui n’a pas réussi à perdre, malgré les régimes, les restes qui prouvent ses excès d’antan pourra avoir recours à une liposuccion du ventre pour tout faire disparaître ! Et ainsi continuer à améliorer sa place déjà confortable dans la société. On notera le double sens dans cette phrase, où il s’agit à la fois de la société privée et de la société d’état.
On pourra donc conclure en disant que la chirurgie esthétique n’est pas une aide, mais juste un moyen pour les plus aisés de l’être encore plus. A bon entendeur…