Pour grandir et partir à la conquête de nouveaux marchés porteurs, il est nécessaire d’investir dans de nouvelles machines, la R&D, le recrutement de talents… Mais où trouver l’argent nécessaire à la concrétisation de ses projets ? Découvrez toutes les solutions de financement d’une entreprise, mais aussi leurs avantages et leurs inconvénients.
Les banques : des partenaires aussi sécurisants que risqués
Si les banques jouent un rôle mineur dans le financement de l’innovation, elles participent grandement au financement de l’activité des entreprises. Elles soulagent leur trésorerie, notamment grâce aux découverts et à l’escompte d’effets de commerce. Elles peuvent aussi contribuer au financement d’une entreprise qui souhaite développer un gros projet d’achat de matériel, levier de productivité.
Emprunter à son banquier est assez sécurisant pour un entrepreneur. En effet, cela le prémunit de tout risque de dilution du capital de son entreprise et protège celle-ci d’une prise de contrôle par de nouveaux associés. De plus, une déductibilité fiscale des intérêts est prévue par le Code des impôts sur les sociétés. Mais, en cas de coup dur, l’entrepreneur risque le dépôt de bilan s’il ne peut plus honorer son emprunt. Pire, il peut perdre tous ses biens personnels si ces derniers sont la garantie du financement d’une entreprise.
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Les prêts interentreprises : astucieux, mais très contraignants
Alors, pourquoi ne pas faire appel à des entrepreneurs pour le financement d’une entreprise ? C’est tout l’esprit de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron » de 2016. Depuis sa promulgation, les entreprises ont toute licence d’être créancières ou débitrices les unes des autres. Autrement dit, les sociétés à responsabilité limitée (SARL) et sociétés par actions peuvent prêter des fonds à des microentreprises, des PME ou des entreprises de taille intermédiaires (ETI). Cependant, cette solution est contraignante. En effet, les prêts, accordés sous forme de contrat de prêt, n’excèdent pas deux ans. De plus, un lien économique entre les deux entités doit exister.
Les business angels : attention au ROI
Si le financement d’une entreprise permet de dégager un ROI optimisé, il est certain que les business angels seront intéressés. Anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs, dont certains sont très connus, ces investisseurs providentiels n’hésitent pas à financer l’innovation. Comme l’explique la fédération nationale France Angels : « Les business angels, seuls ou à plusieurs, sont susceptibles de financer des investissements de 50 à 700 000 euros ». La fédération évalue le nombre de business angels en France à 4 500. Ces derniers ont investi 42 millions d’euros en 2015. « En général, ils restent minoritaires au capital de l’entreprise (part inférieure à 20 %), mais participent activement à la vie de l’entreprise et à la prise de décision », précise l’Agence France Entrepreneur (AFE). Dotés de forts moyens, les business angels ont toutefois un seul mot d’ordre : dégager une plus-value substantielle par leurs investissements. « Idéalement et, si les conditions sont réunies, le business angel revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans », indique l’AFE. Dans le cas contraire, ils n’hésitent pas à prendre le contrôle de l’entreprise…
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Les fonds d’investissement
L’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) estime, quant à elle, qu’il existe près de 300 fonds d’investissement en France. Ces acteurs injectent en moyenne 5 millions d’euros par entreprise non cotée en bourse, rarement moins de 250 000 euros. Actionnaires majoritaires ou minoritaires, ils restent au capital durant 3 à 7 ans, environ. Près de 11 milliards d’euros dans l’économie française ont ainsi été investis à travers ces fonds en 2015. Et, plus de 1 600 entreprises, dont 78 % de PME, ont été soutenues par les fonds d’investissement, selon l’Afic. Mais, comme avec les business angels, seul compte le ROI. Il est donc nécessaire de bien réfléchir avant d’opter pour cette solution de financement d’une entreprise.
Des levées de fonds innovantes
Pour s’y retrouver et faciliter le financement d’une entreprise, la solution d’automatisation de fonds d’Equiteasy semble être idéale. De quoi parle-t-on ? Equiteasy, pur produit de la Fintech française, a développé une plateforme d’automatisation des levées de fonds qui s’appuient sur le matching des données.
Les différentes fonctionnalités intégrées de cette plateforme :
- Mise en relation
- Gestion de projet
- Gestion des accès
- Signatures numériques
- Annuaire d’experts
Cette solution, particulièrement créatrice de valeur, favorise donc une mise en relation très pertinente des entrepreneurs et des investisseurs en fonction de leurs objectifs respectifs : un tout-en-un qui fait déjà des émules…
En conclusion, de nombreuses solutions s’offrent aux entrepreneurs pour le financement d’une entreprise. Il suffit de bien faire correspondre les besoins et les envies de toutes les parties prenantes. Voilà pourquoi, une solution telle que la plateforme développée par Equiteasy peut être particulièrement pertinente dans le cadre d’une recherche de financement d’une entreprise qui, dans tous les cas, peut intégrer diverses solutions afin d’optimiser la levée de fonds nécessaire au développement de ses activités.