Clermont-Ferrand, la 1ère ville à généraliser la télégestion de son éclairage public

Clermont-Ferrand généralise la télégestion de son éclairage publicDu fait de la libéralisation du marché de l’électricité et de l’augmentation importante des coûts de l’énergie facturée aux communes, l’éclairage public est devenu un enjeu majeur dans la course aux économies.

En effet, les dépenses générées par ce pôle dans le budget d’une commune peuvent représenter jusqu’à 45 à 50% de leur facture d’électricité annuelle.

Pour maîtriser ses coûts financiers et participer dans le même temps à l’effort de réduction des consommations énergétiques, la ville de Clermont-Ferrand a choisi de s’engager dans l’élaboration concrète d’un projet global d’optimisation de son éclairage public. C’est pourquoi elle a opté pour la télégestion de son éclairage public.

Qu’est-ce que la télégestion de l’éclairage public ?

En fait, la télégestion correspond à un système de gestion globale de l’éclairage public à partir d’un centre de contrôle duquel des informations sont transférées à chaque point lumineux dans le but de commander leur allumage, leur extinction voire leur diminution de manière individuelle ou groupée.

En complément de cette télégestion, il y a la télémaintenance qui permet de transférer les informations de chaque point lumineux vers un centre de contrôle, notamment dans le but de connaître d’éventuels problèmes de fonctionnement.

L’exemple de la ville de Clermont-Ferrand

La capitale auvergnate se veut résolument tourner vers un avenir raisonné et en ce sens elle essaye d’oeuvrer pour un développement durable de son territoire. D’ailleurs, depuis plus de 20 ans, elle expérimente déjà des dispositifs économes en énergie.

Dernièrement, la ville a décidé de miser sur la télégestion avancée, d’ici la fin de l’année 2012, des 16 000 points lumineux de son éclairage public, labellisée EcoCité. Ce projet fait de Clermont-Ferrand une ville pionnière à l’échelle européenne. Cette avancée constitue un nouveau témoignage visible de son engagement en faveur de la réduction de ses consommations énergétiques car la baisse estimée des  émissions de CO2 serait de 50 tonnes. Et ce sont 35 à 40% d’économies d’énergie qui sont attendues, voire jusqu’à 60% aux heures profondes de la nuit.

Certes, cette option choisie par l’agglomération pour maîtriser ses dépenses a un coût puisqu’une telle technologie est loin d’être gratuite. Le projet a nécessité 4,6 M€ HT d’investissement (hors ingénierie) dont 10% de la Caisse des Dépôts, suite à l’obtention du label national Ville de demain EcoCité.

Gageons que d’autres villes françaises vont suivre l’initiative clermontoise en optant pour un éclairage intelligent !

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