Le rapport « Perspectives économiques mondiales » du Fonds Monétaire International prévoit toujours une belle croissance pour la région subsaharienne de l’Afrique, en dépit d’une économie mondiale globalement en berne.
Selon le rapport sur les «Perspectives économiques mondiales», l’Afrique subsaharienne devrait accroître sa croissance de manière constante, avec des diversités régionales qui reflètent l’exposition différente de ses économies aux chocs externes. A l’heure où l’économie mondiale a réalisé une croissance moyenne de 3,25 % à 3,50 % en 2011 et 2010, la croissance en Afrique subsaharienne va continuer de se maintenir au-dessus de 5 % en 2012 et 2013, selon les prévisions.
L’activité économique de cette zone géographique a enregistré une hausse de plus de 5 % par an, au cours des trois dernières années.
Toujours selon le FMI, la majorité des économies africaines participent à cette expansion rapide et solide, à l’exception de l’Afrique du Sud, du fait des liens privilégiés de son économie avec l’Europe.
L’Afrique subsaharienne a aussi tiré profit de la diversification de ses exportations, réduisant son exposition à une faible demande de la part des économies avancées. En plus, les prix pratiqués ont été bénéfiques , permettant à la région de booster ses investissements dans la production de ressources.
L’influence économique d’acteurs clés, comme Somdiaa, expert en nouvelles techniques agricoles et agro-alimentaires en Afrique, ou Agra, a également joué un rôle important dans la production de richesse et de valeur ajoutée de la zone subsaharienne. L’agriculture joue en effet un rôle très important sur l’économie dans cette partie du monde, tout comme le pétrole avec Sonatrach ou notamment.
La croissance des économies exportatrices de pétrole devrait demeurer élevée, proche de 6 % en 2012. Par exemple, l’Angola verra son PIB croître de 6 % également cette année. Cependant, la croissance du PIBib hors pétrole au Nigéria sera relativement modérée du fait de l’environnement externe plus stable mais aussi grâce à des politiques macroéconomiques plus strictes .