L’état d’une situation économique prend ses racines par le bouleversement au court terme de l’ensemble de cette économie mais également l’emplacement géographique et stratégique global d’un pays. Beaucoup de facteurs jouent un rôle spécifique comme indicateur de croissance ou de régression dans une conjoncture économique. On peut citer parmi eux le taux d’inflation, la balance commerciale, le taux de croissance du produit intérieur brut ou le taux de chômage.
Pendant une diminution du niveau de production qu’on appelle récession économique, les dirigeants d’un pays essaient de limiter le dégât d’une variation de la conjoncture économique. De son côté, la banque centrale abaisse ses taux directeurs pour encourager les investisseurs. Ils font la même tentative en période de croissance en augmentant ces taux pour limiter les investissements dans des secteurs peu rentables.
Zoom sur la situation financière française actuelle
Concernant notamment l’économie française qui n’est pas à l’abri de toutes ces circonstances, elle a retrouvé une légère croissance au troisième trimestre après un petit déclin durant la période d’Avril à Juin 2016. Cette dégradation a été causée par des événements ponctuels comme les récoltes agricoles très faibles, les actes terroristes et les manifestations en tout genre.
Des résultats palpables
Les chiffres déclarés sont des estimations faites par l’Institut national de statistiques et des études économiques (Insee). Ainsi, au début du mois de septembre, le PIB a progressé de 0,2% contre un recul de (-0,1%) au milieu de cette année. Ces chiffres correspondent exactement aux prévisions effectuées par le même institut. Les raisons de ce petit rebondissement sont la stabilité de la consommation et l’augmentation des exportations de 0,6% et le financement des ménages de 0,8%.
Pour une statistique plus détaillée, la production totale de biens et de services a reculé à partir du mois de mars avant de rebondir ce mois-ci. Trois secteurs sont particulièrement remarquables par leurs mouvements avec des augmentations de 13,7% pour le raffinage, 0,5% dans la création entrepreneuse, et 0,6% pour les services. Contrairement aux augmentations enregistrées, le secteur de l’énergie s’est replié (-2,7%), mais également celui des matériels de transport (-3,3%).
Sur ce fait, Michel Sapin, ministre français de l’économie et des finances, et l’Insee ont chacun leur mot à dire sur la prévision de croissance de cette année. Si le premier fixe son objectif à 1,5% pour faire réduire le nombre des sans-emploi qu’il trouve lui-même très dur à atteindre, les statisticiens pensent, eux, que 1,3% de croissance ne devrait pas être dépassée. Le ministère français de l’économie et des finances a également estimé que la croissance ne sera pas plus de 1,2% l’année prochaine.
La politique générale de l’état français en 2017 vise donc à faire participer un peu plus les contribuables et les opérateurs en augmentant l’acompte de l’impôt.