C’est l’un des faits économiques les plus marquants du moment. Entre le maire de Bordeaux Alain Juppé et l’élu socialiste d’opposition Mathieu Rouveyre, une guerre de chiffre est en train de faire rage. Nous faisons le point de la situation avec cet article.
Petites escarmouches avec de grandes conséquences
Les deux figures ne cessent de se lancer des pics depuis l’épisode du partenariat public-privé du nouveau stade de Bordeaux, autrement dit, cela fait suite au coût de l’Euro 2016 pour la ville de Bordeaux. Comme toujours, c’est l’élu socialiste qui a ouvert les hostilités en publiant sur son blog une facture réévaluée. Pour Mathieu Rouveyre, le budget serait passé de 4.5 millions à 10.5 millions, et il ne s’avère pas futile de noter que la moitié de ce financement a été renfloué par le d’argent public. À Mathieu Rouveyre d’affirmer que cet argent pourrait servir à créer trois gymnases, il s’est indigné sur l’opacité de cette affaire.
La riposte de Juppé
Alain Juppé a très mal pris les accusations proférées par Mathieu Rouveyre. Au cours d’une intervention, Alain Juppé a reconnu un surcoût de 1.9 millions d’euros qui serait lié à la sécurité du stade, plus précisément de la zone de fan et aussi aux infrastructures liées aux transports. Alain Juppé a révélé des chiffres qui sont bien en dessous de ceux de Mathieu Rouveyre. Selon le maire bordelais, le budget était de 3.5 millions et il est passé à 5.4 millions, il n’a même pas atteint le double.
L’Euro est une opportunité économique, non seulement pour la France, mais pour Bordeaux, dixit Alain Juppé. Le maire a tenu à remettre les pendules à l’heure et il l’a fait. Il a même rappelé qu’accueillir l’Euro est une chance extraordinaire, et que les retombées économiques pour la ville pourraient atteindre les 100 millions d’euros.