Tout d’abord un petit retour en arrière pour tout comprendre
Les causes principales de la crise financière de 2008 proviennent plus exactement des Etats-Unis et l’effondrement de la société internationale de services financiers LehmanBrothers en est la source. En effet, entre 2006 et 2007, les propriétaires de logements ont commencé à avoir du mal à rembourser leurs prêts hypothécaires.
Des prêts, accordés à des personnes à faibles revenus (Subprimes) ont été regroupés par titrisation (regroupement de crédits hypothécaires dans un produit unique) et revendus sur le marché, puis propagés à l’ensemble du système bancaire.
Beaucoup sont les établissements financiers d’Europe qui ont acheté ces produits. Conjugués à cela, certains Etats connaissaient en même temps un phénomène de bulle dans l’immobilier. Les gouvernements ont procédé à divers moyens pour sauver la situation des banques. Certaines banques ont été sauvées, d’autres non, ce qui n’a fait qu’accroître l’incertitude sur les marchés financiers.
L’Europe face à la crise financière
L’Europe a été frappée par la crise financière la plus grave que l’on ait connue depuis des décennies. Face à cette crise, qui menaçait l’investissement, la consommation, le crédit et l’emploi, l’Union européenne(UE) a dû agir pour éviter une nouvelle débâcle économique.
Dans un premier temps, cela a supposé que les gouvernements procèdent à des injections massives de capitaux dans les banques pour maintenir l’économie européenne à flot. Mais sur le long terme, la prévention de nouvelles crises passe par une refonte complète de la législation européenne en matière de services financiers.
L’année 2013 : une issue ou un empierrement
Le présage de sortie de crise 2013 laisse encore à désirer. Pour ce qui est du FMI, elle s’annonce pessimiste pour cette année 2013. Alors qu’il prévoit une progression du PIB mondial de 3.5%, il alerte sur une chute du PIB de la zone euro de 0.2% et prévoit une récession pour la seconde année consécutive.
Mais l’espoir reste au rendez-vous surtout que le 13 décembre, la Grèce a enfin obtenu la tranche d’aide de 34,3 milliards d’euros sans laquelle le pays courait à la faillite.Le réel tournant de 2012 a sans doute été lorsque le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauver l’euro.
A première vue, l’euro semble sauvé mais la crise stagne encore.