Traditionnellement, en période de fortes crises financières, les investisseurs se tournent vers des placements qu’ils considèrent comme des valeurs refuges. La crise actuelle, qui frappe l’ensemble des économies mondiales et ses répercussions sur les marchés boursiers n’échappe pas à la règle.
Il ne faut pas oublier que le choix du type de placement financier dépend aussi, en période de crise, des besoins de chacun. Il est donc nécessaire de faire un bilan précis de sa situation patrimoniale avant de prendre les bonnes décisions.
Ainsi, si vous souhaitez placer votre trésorerie à court terme ou si vous risquez de disposer de vos fonds à tout moment, sachez que les livrets bancaires offrent des possibilités intéressantes. Simples d’utilisation, entièrement disponibles tout en préservant vos économies de l’inflation, les livrets offrent un intérêt indéniable.
La prochaine hausse attendue du livret A, qui pourrait bien passer en février 2012 à 2,75% suivant le mécanisme d’indexation mis en place en 2008 par les pouvoirs publics, donne un peu plus de poids à ces opérations. Par ailleurs, pour compléter les livrets réglementés, l’épargnant trouvera en ligne de nombreuses propositions de comptes sur épargne dont certaines offrent des rendements intéressants.
Les placements dans l’or quant à eux, battent tous les records depuis le début de la crise. Difficile d’échapper à la publicité tapageuse, que ce soit sur les différents médias télévisés ou sur Internet. Toutefois, si ce type de placement s’avère être une valeur sûre et permet d’espérer des gains plus intéressants que les livrets bancaires, il ne faut pas oublier qu’il peut être aussi un produit de spéculation, les pièces d’or en bon état faisant l’objet d’une cotation comme les actions.
Enfin, autre valeur refuge, l’investissement dans les devises comporte des risques évidents pour les néophytes. Pourtant, leur succès a encore été très important en 2011, si l’on en juge la « ruée » vers le franc suisse. Inquiet pour l’équilibre de leur monnaie, les pouvoirs publics suisses ont d’ailleurs du intervenir énergiquement en août 2011 par l’intermédiaire de la BNS (Banque Nationale Suisse) pour tenter de ramener la situation à la normale.