La fertilité des jeunes cancéreux, remise en cause

Il est indispensable de préserver la fertilité des jeunes atteinte de cancer souligne une étude récente diffusée dimanche dernier dans la revue Américaine Fertiliry and Sterility. Il s’agit notamment des malades de leucémies, de lymphomes ou de tumeurs des cellules germinales qui sont chargées de produire spermatozoïdes et ovocytes. Ces types de cancer se traitent pourtant, par la chimiothérapie et la radiothérapie, et risquent de les rendre stériles.

Informer les patients sur leur cas

femme_et_enfant_mag_banner

Dorénavant, la loi oblige à informer les patients en France, sur les possibilités de prélèvement et de conservation par congélation de leurs ovules ou spermatozoïdes afin de préserver leur chance de procréer à l’avenir. Cela concerne ceux qui vont entamer des traitements qui portent atteinte à leur fertilité, car la plupart des malades concernés sont des jeunes malades de leucémies, de lymphomes ou cancers du système lymphatique et de tumeurs de cellules germinales dont le cancer des testicules. En conséquence, ils sont contraints de procéder à la chimiothérapie et la radiothérapie.

L’information consiste à mettre au courant les jeunes patients sur la manière de conserver les gamètes. Ce qui est « psychologiquement important en raison de la perspective positive que cela offre » indique les médecins chercheurs du CHU de Toulouse. En outre, les principaux signataires de l’étude, Myriam Daudin et Louis Bujan déplorent particulièrement « le manque d’information du patient dans la période difficile de l’annonce du cancer ».

Des résultats probants pour la France

Cancer-il-faut-preserver-la-fertilite-des-jeunes-patients

D’après l’étude, il est avéré que les dépôts réalisés dans les 23 centres régionaux Cecos ou Centre d’études et de conservation des œufs et du sperme se sont multipliés au cours de ces dernières années. D’ailleurs, ce sont les seuls habilités à conserver et recevoir des gamètes en vue d’une autoconservation ou d’un don en France. Pour les moins de 15 ans, les dépôts ont grimpé après l’année 2000 grâce à une meilleure information fournie aux jeunes patients ainsi qu’une prise de conscience réalisée par les équipes soignantes.

Laisser un commentaire

Portail Economie