Les personnes les plus défavorisées peuvent percevoir plusieurs aides de l’état dont la prime de fin d’année (prime de noël).
Une petite entrée d’argent pour ceux qui en ont le plus besoin
Les minima sociaux étant depuis longtemps déjà pris en compte par les gouvernements français se succédant au pouvoir, Il était évidant qu’une prise en charge pour la période de noël soit nécessaire au même titre que le reste des allocations (RSA revenu de solidarité active, ASS allocation spécifique de solidarité ou AER allocation équivalant de retraite).
Noël est une période extrêmement sensible en particulier pour les foyers ayant des enfants à charge. Le montant de cette prime dépend donc de la composition des familles bénéficiaires. Les gouvernements qui se sont relayés au pouvoir ont toujours fait en sorte de maintenir la prime de noël et ce depuis 1997, année de sa création.
La prime de noël, un droit social acquis ?
Cette aide qui est presque devenue un droit social acquis n’en est pas un en vérité, c’est une prime qui n’est absolument pas budgétisée lors de l’examen de loi des finances initiale et l’état utilise traditionnellement le collectif budgétaire ou le décret des avances de fin d’année pour en assurer le financement. Ce sont les caisses d’allocations familiales ou Caf, les mutualités sociales agricoles ou MSA, ou Pôle Emploi qui versent la prime de Noël aux bénéficiaires. Plus d’informations sur : primedenoel.fr.
Le versement est souvent effectué durant les premières semaines du mois de décembre. L’État peut revoir chaque année le montant de la prime de Noël qu’il attribue aux bénéficiaires des minima sociaux. Cette allocation est devenue une aide nécessaire sans laquelle beaucoup de foyers ne pourraient pas joindre les deux bouts en fin d’année à cause des impôts, taxes et cadeaux qui grignotent le pouvoir d’achat des plus démunis.
Ne serait-il pas le moment de réfléchir à une budgétisation de cette aide par l’état ?