A savoir que l’obtention d’un rachat de crédit n’est pas un droit et en cas de refus, la banque n’est pas obligé de se justifier, sauf dans certains cas. Cependant, les emprunteurs faisant l’objet d’un refus de rachat de prêt ne sont pas sans recours.
Refus de rachat de crédit : le premier réflexe
En cas de refus d’un rachat de crédit, le premier réflexe de l’emprunteur doit permettre de comprendre les raisons qui ont poussé la banque à ne pas accorder le financement. Dès la notification du refus, il doit impérativement vérifier son inscription au fichier FICP (fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers).
Si l’emprunteur a eu des incidents de paiement, il a toutes les chances de se retrouver fiché, même après la régulation de sa situation. La banque peut ne pas lever le fichage. L’inscription à ce fichier, qui peut durer 5 ans, est l’unique motivation de refus que la banque doit justifier.
Un emprunteur à la possibilité de demander à la Banque de France s’il figure sur le fichier FICP. Sans réponse dans un délai de 60 jours, il peut même saisir la CNIL.
Par ailleurs, rien n’empêche l’emprunteur de retenter sa chance quelques mois plus tard, après avoir amélioré son profil emprunteur ou corrigé son dossier de rachat de crédit. A savoir qu’il est aussi possible qu’un autre établissement bancaire considère le projet avec davantage de bienveillance.
Solliciter les services d’un intermédiaire bancaire
Avoir une situation professionnelle stable, un comportement bancaire serein, afficher un taux d’endettement raisonnable…, sont entre autres les principaux facteurs scrutés à la loupe par les banques.
Cependant, pour être sûr de présenter un dossier solide et conforme aux critères des banques, il est recommandé de solliciter les services d’un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière. Ce professionnel négocie, pour son client, les meilleures conditions de financement en vigueur auprès d’un grand nombre d’établissements bancaires.
Mandaté par les grandes banques, l’intermédiaire bancaire peut également jouer un rôle très important pour faire financer les projets de rachat de crédit les plus difficiles. Ce spécialiste permet de faire jouer la concurrence en multiplication les interlocuteurs et en présentant le dossier client simultanément.
A savoir que le recours à un intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSO), comme Solutis est une alternative intéressante pour l’emprunteur. En fait, ce spécialiste ne prélève pas de commission à l’emprunteur. Il est uniquement payé par son partenaire bancaire en cas de financement.
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