Les risques lors de l’acquisition d’un fonds de commerce sont moins importants que l’achat d’une société. En effet, il s’agit d’un achat d’un unique bien, ne nécessitant pas d’une garantie d’actif et de passif. Toutefois, il reste toujours des points sur lesquels il faut être vigilant. Les détails dans cet article.
Se précipiter dans le choix
Contrairement à l’achat ou à la création d’une entreprise, l’acquisition d’un fonds de commerce est un investissement avec une procédure plus simple. En effet, il s’agit d’un élément déjà préparé et prêt à être utiliser. Tous les éléments essentiels pour son fonctionnement sont déjà acquis.
Toutefois, il faut être sûr de son emplette avant de se lancer. C’est-à-dire que l’acheteur doit avoir une notion du domaine qu’il va investir. De cette manière, il pourra vérifier si tous les matériels nécessaires au bon déroulement de l’activité sont bien complets. Il est possible que les éléments corporels du commerce ne soient pas complets, mais cela doit s’afficher dans l’annonce de cession, et aussi dans le contrat.
Comme tout placement, et surtout commercial, il faut réaliser une étude de marché efficace avant de se lancer dans l’achat. C’est toujours un gage de la rentabilité de l’activité sur le long terme.
Payer avant la fin des formalités
Avant la finalité de la transaction, plusieurs formalités sont applicables aux ventes de fonds de commerce. C’est nécessaire afin d’éviter tous risques pour les deux parties, notamment le vendeur et l’acheteur.
En fait, la plupart des formalités légales et les différentes publicités nécessaires sont à la charge de l’acquéreur. Parmi eux, des accords qui autoriseraient les créanciers du vendeur de récupérer leur crédits par prélèvement sur montant.
Or, il arrive que certains vendeurs négocient la réception du versement avant que toutes les procédures soient achevées. Une situation qu’il faut à tout prix éviter, car cela leur permettrait de se libérer indélicatement de toute créance. De plus, les débiteurs peuvent faire opposition. En effet, ils sont parfaitement en droit d’obliger l’acquéreur à rembourser les créances. C’est pourquoi, pendant les différentes formalités, il faut désigner un tiers pour recevoir le prix de vente. L’opposition pourra se faire entre ce dernier et les créanciers.
Signer un contrat non explicite
Aucun contrat ne doit être signé avant toutes négociations. Dans la négociation, on entend la mise en avant des gains de chaque partie. Seul l’accord final issu de cette étape doit être inscrit dans le contrat. De cette manière, les deux parties peuvent donner leur consentement en signant les documents.
Il faut donc être méticuleux en ce qui concerne les clauses que contient le contrat. Dans ce cadre, il faut que le prix et sa séquestration pendant la réalisation des formalités soient mis en avant. D’autre part, il faut s’assurer qu’aucune interruption de l’activité ne pourra plus se faire. En d’autres termes, tous les droits de l’acquéreur, une fois la transaction effectuée, doivent être clairs et bien mentionnés dans ce contrat. Cette interruption pourrait aussi arriver si la durée de bail est implicite et qu’au final, cela s’avère être de courte durée.
En bref, il faut qu’aucun détail ne reste inexpliqué ou latent avant la signature du contrat. Il est donc nécessaire de s’assurer que les clauses ne contiennent aucun piège. Cela permettrait d’avoir une garantie de bon démarrage de l’activité.