De nos jours, les machines sont de plus en plus indispensables pour leur vertu ergonomique car les tâches paraissent moins rudes en disposant de ces robots. D’ailleurs, la plupart des accessoires que nous utilisons dans notre vie quotidienne sont des produits qui ont été manipulés par divers robots industriels avant d’avoir atterri sur le marché.
Un marché en pleine expansion
Ces raisons ont poussé Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif à promouvoir la robotique française en débloquant une somme de 100 millions d’euros dans le but de soutenir cette filière nationale en pleine expansion.
En Europe, le marché de la robotique a représenté 15.5 milliards d’euros en 2010 et la France pourrait tenir le premier rang de ce marché avec le plan « France Robot Initiative ».
Les 60 millions seront versés au fonds Robolution Capital de Bruno Bonnell aussi fondateur d’Infogrames. D’après lui, cette somme suffirait amplement pour faire décoller la filière vu que sa fondation vient de se reconvertir dans la robotique. Il est également l’initiateur du salon Innorobo qui s’est tenu à Lyon.
Le salon innovateur Innorobo
L’ouverture de ce salon a été une occasion pour Arnaud Montebourg d’annoncer le plan « France Robot Initiative » qui pourrait rapporter 100 millions d’euros au secteur de la robotique grâce à des fonds publics et privés.
Quant à la CNRS et de grands laboratoires français tels CEALeti, Inria, Onera et bien d’autres, quelques millions d’euros leur seront attribué. La filière automobile bénéficiera de 2 millions destinés à des firmes novatrices dans le secteur de la robotique. La technologie joue donc un rôle important dans l’industrie automobile.
Bien que la France compte moins de robots industriels par rapport à l’Allemagne et l’Italie par manque de fonds, ce secteur s’avère prometteur cette année grâce à cette action du gouvernement. La société Aldebaran Robotics qui a conçu le robot NAO a dû recouru à des financements auprès de la firme japonaise Softbank.
Avec cette centaine de millions d’euros dont le secteur de la robotique est bénéficiaire aujourd’hui, l’objectif principal vise à étendre tout en améliorant la robotique française et même de la multiplier par 30 dans les 10 années à venir, un vrai challenge pour le ministre du Redressement.
i aujourd’hui, le marché existant est évalué à 3 milliards d’euros, son apport vers les années 2020 serait équivaut à 100 milliards d’euros. Un rendement tout à fait envisageable face à la situation actuelle voire l’appui du gouvernement de la filière dans le but de la promouvoir.