Chauffeur routier : un emploi encore très recherché

De nos jours, la préservation de l’environnement et la diminution de la pollution d’origine humaine sont au cœur de la plupart des volontés politiques. À cet égard, de nombreux militants fustigent l’usage de l’avion ou encore du transport routier, leur préférant les voies ferrées (à condition que les locomotives soient électriques et non au diesel…). Pourtant, il est impossible de changer les choses du jour au lendemain, d’où l’activation dans de nombreux pays de plans pluriannuels, parfois échelonnés sur plusieurs décennies. Surtout, le camionnage répond à des besoins essentiels, sans lesquels de nombreuses populations resteraient démunies de produits de première nécessité aussi bien que de confort. Les livraisons en camion ou en camionnette resteront encore très longtemps nécessaires pour atteindre des points précis, ce qui explique d’ailleurs que le géant électrique Tesla ait investi le secteur des semi-remorques. En bref, on l’aura compris : l’emploi de chauffeur routier a encore de beaux jours devant lui !

Source : Pixnio

Le camionnage aux Amériques

L’Amérique du Nord présente un visage comparable à celui de l’Europe. Économies dites avancées et développées, vastes espaces à parcourir pour mener à bien le déplacement des marchandises. On peut d’ailleurs y parcourir des routes larges et rectilignes parcourant de vastes espaces formant autant de solitudes dévolues au désert, à la neige ou encore à l’élevage extensif.

Tâchant de surfer sur la notion de « révolution verte » très en vogue actuellement, Tesla a tout misé sur l’électrification des motorisations des moyens de locomotion employés par l’être humain. Du côté du camionnage, l’effort de cette firme des USA a conçu un semi-remorque électrique répondant au nom de « Tesla Semi ». Les livraisons à grande échelle devraient commencer dès l’année prochaine, c’est-à-dire en 2020.

Source : Pixnio

Au Canada, l’industrie du transport routier est toujours florissante, si bien qu’elle attire jusqu’à des Européens souhaitant exercer le métier de chauffeur outre-Atlantique. Au Québec en particulier, par exemple, terre francophone par excellence, des Français commencent chaque année une nouvelle carrière dans le camionnage. En la matière, l’agence de placement locale Extra multi-ressources s’ingénie à leur trouver la place de leurs rêves. Ce sont notamment les chauffeurs classe 1 qui sont les plus recherchés, car ceux-ci peuvent conduire des tracteurs routiers de 2 ou 3 essieux, des camions de classe 3 avec remorque ou semi-remorque, etc. Dans ce contexte, trouver un emploi pour chauffeur classe 1 est désormais beaucoup plus facile. Aide-livreur, cariste, manutentionnaire, chauffeur classe 3, gareur/shunter, journalier, strappeur, préparateur de commandes, inspecteur de pièces, commis, superviseur, responsable d’entrepôt ou encore mécanicien de véhicules lourdes : les activités annexes tournant autour du camionnage sont également nombreuses et variées.

L’Union européenne, terre routière ?

Le libre-échange supposé par l’Espace économique européenne se double d’une libre circulation des personnes à travers certaines frontières en vertu des accords de Schengen. Ainsi, l’Europe est en grande partie balayée par des poids lourds de tous pays. On le remarque spécialement sur les autoroutes du nord de l’Italie, particulièrement saturées, tandis que la Pologne doit une partie de sa croissance économique stupéfiante (à l’image de la Hongrie) à ses nombreux chauffeurs que les automobilistes français sont habitués à croiser dans l’Hexagone. Les routiers portugais et espagnols sont eux aussi nombreux à circuler sur les routes de France. Les éco-taxes ne découragent pas ces transports routiers, et la législation continentale se tourne en direction d’une certaine harmonisation pour encadrer le secteur.

Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Transport_routier_de_catamarans_(2).JPG

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