Étudiants, hommes et femmes d’affaires connaissent tous l’utilité du bilan d’une entreprise. Et pour cause, le bilan est l’un des documents à établir pour comprendre la situation d’une entreprise à un moment donné.
Dans cet article, retrouvez les éléments les plus importants à comprendre du bilan d’une société, avant de vous lancer dans le milieu de l’entrepreneuriat.
Le bilan, une histoire ancienne
Dans les civilisations romaines et égyptiennes, les transactions commerciales se basaient essentiellement sur un système d’échange d’un bien contre un autre. On appelle cela « le troc ».
Arrive ensuite la monnaie pour faciliter le développement du commerce et les échanges dans la société. Ce fut le début de la comptabilité dans sa forme la plus primaire.
Les vestiges étudiés par les archéologues montrent que les commerçants et les entrepreneurs de cette époque tenaient déjà des livres de compte très détaillés pour calculer leurs charges, leurs revenus et leurs bénéfices.
Tous reconnaissent que ces écritures constituaient les prémices du bilan de société, tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Une définition simple du bilan
La comptabilité est un moyen pour constater le fonctionnement et l’état des finances de l’entreprise. Il s’agit d’une étude quantitative ayant pour objectif d’établir de patrimoine de l’entreprise, de déterminer le résultat, de conserver la mémoire et de permettre le contrôle.
Concernant le bilan, les comptes d’actif et du passif constituent les comptes du bilan. Les comptes d’actif ou des biens augmentent au débit et diminuent au crédit. À titre d’illustration, on connaît les machines, les stocks, les créances, les clients et l’argent en banque.
Tandis que les comptes du passif ou des dettes augmentent au crédit et diminuent au débit, comme l’argent des emprunts, les dettes fournisseurs et les bénéfices des actions dues.
Le bilan, la photographie de la richesse actuelle de l’entreprise
L’activité économique d’une entreprise consiste toujours à produire et vendre des biens ou des services à des clients pour, au final, gagner l’argent.
Pour ce faire, l’entreprise mobilise des moyens qui lui sont propres ou qui lui sont fournis par des tiers, comme une banque ou un investisseur. Les moyens dépendent de la nature de son activité : un transporteur a besoin d’un véhicule pour son exploitation tandis qu’une entreprise commerciale a besoin d’ordinateurs ou de bureaux.
Ainsi, pour acquérir ces moyens, l’entreprise doit avoir des ressources pour constituer les fonds. On parle du passif. Elle a donc besoin de trouver un financement pour pouvoir obtenir les outils nécessaires pour l’exploitation du quotidien. Ces ressources peuvent être des fonds propres, le résultat du dernier exercice ou des dettes avancées par des partenaires ou par des investisseurs.
Concernant l’actif, c’est tout ce que l’entreprise possède, y compris les immeubles de bureau ou d’entreposage, les machines, les brevets, etc. Ces éléments sont exploités en permanence dans le cadre des activités de l’entreprise. Il y a également les actifs à emploi temporaire comme les stocks, les créances et la caisse. C’est l’actif circulant.
Pour résumer, le bilan consiste alors à représenter les emplois et les ressources de l’entreprise. Il décrit son patrimoine à un moment donné. Il est possible de présenter le bilan sous une forme plus simple :
ACTIF | PASSIF | ||
Actif immobilisé | Constructions/terrains | Capitaux propres | Capitaux propres |
Machines | Résultat | Dettes | |
Stocks | Dettes financières | ||
Actif circulant | Créances | Dettes fournisseurs | |
Caisse/Banque | |||
Emplois | Ressources |
Pour être plus professionnel, il est nécessaire d’utiliser le plan comptable général (PCG) pour dresser le bilan global d’une entreprise.
Les éléments de l’actif constituent l’actif immobilisé (ce qui reste de façon durable dans l’entreprise), l’actif circulant (pour l’exploitation) et les comptes pour les ajustements.
Tandis que les éléments du passif se décomposent en capitaux propres, fonds propres, provisions pour risques et charges, dettes venant des tiers et en comptes de régularisation.