Décidément, l’argent métal n’en finit pas de prouver son fort potentiel pour les années à venir. En 2016, il est en effet passé de 14 dollars l’once en janvier à plus de 20 dollars l’once juste après le fameux Brexit. Et aujourd’hui, son prix se situe aux alentours de 19 dollars l’once. Ensuite si l’on se fie au principe de « l’offre et la demande », ce n’est que le début d’une importante progression pour le métal argenté. D’ailleurs selon la U.S Mint, un important mouvement de marché sur l’argent métal est à prévoir aux USA pour les mois à venir.
Argent métal, les Etats-Unis veulent plus de « Silver »
Depuis quelques temps, la demande en argent métal ne cesse d’augmenter au pays de l’Oncle Sam. Notamment à cause de la U.S Mint, l’organisme de production et distribution des pièces de monnaie américaines. Cette dernière n’a en effet cessé de battre les records en ce qui concerne le nombre et le volume de pièces en argent qu’elle produit et distribue.
Or l’année dernière, l’organisme s’est retrouvé à court d’argent métal pendant une certaine période. Ce qui l’a bien évidemment contraint à arrêter la production de pièces de monnaie, le temps de se réapprovisionner de nouveau.
Un problème qui n’est plus nouveau depuis quelque temps, et que rencontrent d’ailleurs de nombreux autres pays et secteurs industriels dans le monde. A se demander si les réserves d’argent mondial du précieux métal gris ne tarisse depuis ces dernières années. Les mines ne produisent-elles plus autant ou le sol s’appauvrit-il de plus en plus? Un constat qui nous amène à dire que la balance de l’offre et de la demande n’est plus en équilibre.
Mais pourquoi l’offre ne parvient-il plus à suivre la demande ?
Les Américains et la production de pièces de monnaie ne sont pas les seuls à vouloir plus de « Silver ». En effet, de nombreux autres pays et secteurs industriels (bijouterie, électronique…) ne peuvent également se passer du métal argenté. Ainsi la demande n’a cessé d’augmenter ces dernières années. A tel point que la production mondiale (c’est-à-dire l’offre) peine à suivre.
Cela parce que de nombreuses mines ont été contraintes de fermer leurs portes en 3 ans. Depuis, l’offre d’argent-métal est aujourd’hui en baisse et donc les stocks aussi. Ainsi si en 2015 le déficit mondial d’argent métal, d’environ 130 millions d’onces, rappelons-le, a été couvert par la vente des stocks, cela ne pourra plus être le cas cette année.
La Société Générale s’est exprimée sur le sujet : elle estime notamment qu’en 2016, l’offre et donc la production vont surement connaitre une baisse de 9 %. Qu’en sera-t-il alors pour l’année prochaine ? Affaire suivre de très près. En attendant, il ne faut pas hésiter à profiter de la hausse des prix et cours pour réaliser de bons investissements sur celui que l’on surnomme affectueusement « l’or des pauvres ».