Une entreprise perçoit de l’argent venant de ses clients, on appelle cela « recette ». Si elle paie par contre ses fournisseurs, on appelle cela « dépense ». Pour que le suivi des mouvements de recettes et de dépenses puisse être à temps, il est impératif de procéder à un mode de paiement facile à tracer.
Il existe une multitude de modes de paiement qui s’offrent aux entreprises au niveau aussi bien national qu’international.
Le virement bancaire pour les règlements périodiques
Ce mode de paiement est bien adapté aux salaires ou aux fournisseurs. Sa transmission à la banque se fait sous des formes très diverses, comme imprimé manuel, bande magnétique, support informatique, etc.
Dans de nombreux cas, le virement remplace l’usage du chèque, avec pour avantage un crédit plus rapide du bénéficiaire, compte tenu des délais de courrier et d’encaissement dans un premier temps, et un allègement de la charge administrative pour l’émetteur qui n’a plus à rédiger et à signer de chèques dans un second temps.
Le prélèvement bancaire, un mode de recouvrement des créances rapides
Créé à l’origine pour les organismes publics ou parapublics pour le recouvrement de leurs créances, le prélèvement bancaire a été rapidement adopté par les sociétés commerciales en raison de sa simplicité et de ses applications informatiques.
Le prélèvement présente plusieurs avantages, comme l’entreprise qui a l’initiative de l’opération évite les retards de paiement en fixant une date de prélèvement correspondant à l’échéance de sa créance ; l’émission des avis de prélèvement sur support informatique peut dériver de la mise à jour de la comptabilité client ; l’entreprise gère son poste client par exceptions.
Sauf retour d’impayé, l’émission des prélèvements correspond aux règlements clients ; et le client quant à lui est déchargé de toute formalité vis-à-vis de la banque, le règlement étant effectué au vu d’un ordre permanent de règlement (l’autorisation de prélèvement).
Néanmoins, en cas de désaccord avec son fournisseur, le client garde la possibilité de s’opposer au paiement de ou des avis de prélèvements contestés, sauf stipulation contraire.
Le billet à ordre pour conserver l’initiative du règlement
C’est un écrit par lequel une personne (le client) dénommée le souscripteur s’engage à payer, à l’ordre d’une autre personne dénommée le bénéficiaire, une somme déterminée à une certaine date. Ce mode de paiement est utilisé par certaines entreprises qui souhaitent conserver l’initiative du règlement sans priver de leurs fournisseurs de la possibilité de recourir à l’escompte de papier commercial.
Lorsque des billets à ordre (BO) sont créés pour le règlement du prix de vente d’un fonds de commerce, moyennant délais de paiement, ils sont dénommés billets de fonds, car ils comportent des mentions particulières assurant la transmission des sûretés dont bénéficie le vendeur.
Le billet à ordre relevé (BOR), dérivé du billet à ordre, présente deux caractéristiques : la circulation physique du billet à ordre est remplacée par l’échange entre banques de supports magnétiques ; et le souscripteur reçoit avant l’échéance un relevé des billets à ordre relevés présentés qu’il doit retourner à sa banque pour lui communiquer ses instructions et notamment lui donner le « bon à payer ».