Le cabinet de lobbying a pour but de protéger les intérêts de leurs clients. Il va alors exposer clairement la situation aux hautes autorités du pays à savoir administrations européennes, ministres et bien d’autres.
Un processus anti-démocratique
Cette pratique est donc largement mal perçue par le grand public qui y voit ici une atteinte au pouvoir de la démocratie elle-même puisque les représentants publics ne prendraient pas de décisions en fonction des besoins du peuple mais en fonction d’informations visant à faire fléchir la décision du côté du client doté d’un cabinet lobbying.
L’influence de ces organisations paraît donc trop forte pour laisser la place à la démocratie qui et basée sur le peuple en tant que souverain de la nation. Cette donnée est donc en passe de changer face à la multiplication des différentes agences de lobbying qui multiplient les interventions. Le peuple n’intervient alors plus dans la décision et toute communication est rompue entre les deux parties.
En effet, devant chaque préoccupation populaire, les différents groupes d’influence vont intervenir pour défendre les différentes parties entrant dans le champ de décision et la conclusion d’un dossier n’est donc pas toujours en faveur des demandeurs.
Un manque de réglementation
Pour l’opinion publique, la réglementation en vigueur concernant ce genre d’organismes est insuffisante. En effet, même si des efforts ont été faits en ce sens, il reste bien loin des modèles américains ou canadiens où les activités de ces cabinets sont extrêmement réglementées afin de prévenir tout trafic d’influence ou corruption.
Afin d’aller vers plus de transparence, les institutions européennes demandent aux professionnel se s’inscrire sur un registre des agences de lobbying afin de dégager celles qui sont en accord avec le rôle qui doit être le leur. Cependant, même si cette inscription est vivement recommandée, elle n’est pas obligatoire ce qui permet alors à d’autres organismes d’agir selon leur propres principes.
Afin que ces experts de l’information soient enfin acceptés par tous, certains commissaires européens élaborent déjà des textes et réglementations précises afin d’instaurer des exigences claires et précises. De plus, un cadre défini permettrait d’assurer une transparence et une certaine éthique et revaloriserait alors leur tâche comme un simple travail d’information des différents aspects liés à une décision. Le système démocratique ne serait donc plus autant menacé mais ce principe permettrait alors de prendre des décisions sensées et appropriées pour tous.