Pourquoi l’assurance vie intéresse-t-elle les français ?

Les français accordent une attention toute particulière au fonctionnement de l’assurance vie. Un mode d’investissement et d’épargne très sollicité et qui connait un franc succès depuis quelque temps déjà.

L’objectif d’une assurance vie

L’assurance vie est une forme d’épargne/ investissement qui a pour objectif  le placement d’une certaine somme d’argent qui peut constituer par la suite une composante de la succession à verser aux bénéficiaires en cas de décès du souscripteur ou à l’assuré lui-même lorsqu’il est toujours en vie à l’arrivée à terme du contrat d’assurance vie.

L’assurance vie intéresse les français

L’intérêt que suscite l’assurance vie en France est dû principalement aux avantages civils et fiscaux qu’elle offre aux bénéficiaires. Si une personne souhaite souscrire à un contrat d’assurance vie, elle est tenue de designer les personnes qui toucheront les sommes placées sur le contrat après son décès. C’est ce qui est communément désigné par «la clause bénéficière ».

Le contrat d’assurance vie peut inclure des biens communs comme un compte-joint crée par les époux. Au décès d’un des conjoints, on procède à une résolution de la communauté et la répartition des biens communs. Sur le plan successoral, dans le cas où le titulaire du contrat décède en premier, l‘accord contractuel avec l’assureur est « délié » et l’épargne accumulée est traitée selon les règles de l’assurance-vie  et doit être versée hors succession aux bénéficiaires désignés.

De son côté le conjoint survivant est libéré des droits de succession et ce conformément à la Loi TEPA. Dans le cas d’un concubin, il ne peut bénéficier des placements sur le contrat d’assurance que s’il est désigné comme bénéficiaire.

Pour les enfants et autres héritiers, ils doivent s’acquitter des droits de succession sur la moitié de la valeur de rachat du contrat.

Pour de nombreux français l’assurance vie et la succession vont de pair, c’est un mode d’investissement et d’épargne qui permet de passer une partie de l’héritage à ses héritiers tout en leur permettant d’être exonérés des droits de succession.

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