Pour se préparer à la prochaine entrée en vigueur des règles de Bâle III impliquant l’imposition de ratios de liquidité plus exigeants, les banques françaises se sont engagés à une véritable course aux dépôts.
Des dépôts en hausse de 9 % en 2011
La course aux dépôts continue cette année encore dans l’Hexagone. Au titre de l’année 2011, les établissements bancaires ont pu recueillir 90 milliards d’euros de dépôts supplémentaires grâce aux apports fournis par les sociétés non financières et les particuliers. D’après une étude réalisée par l’AFP basée sur les chiffres de la Banque de France, on note ainsi une progression de 9 % en moyenne comparée aux chiffres enregistrés en 2010.
1 055 milliards d’euros de dépôt en 2011
À la fin de l’année 2011, on estime à 1 055 milliards d’euros, les dépôts des établissements bancaires français, en progression de 18 % soit de 159 milliards d’euros. Cette somme comprend non seulement les dépôts à vue, mais également les livrets d’épargne fiscalisés, les comptes épargne logement et enfin, les comptes à terme. Sont exclus les produits d’épargne réglementée, les administrations et les sociétés financières.
Une mesure prise suite à la décision du Comité de Bâle
Pour accumuler davantage de dépôts, les banques ont mis en place une stratégie commerciale et marketing afin de pousser les ménages français à épargner auprès d’elles – élargissement des offres sur les produits d’épargne de bilan, notamment sur les livrets à taux compétitifs notamment. Inutile de rappeler que si les établissements financiers souhaitent collecter le maximum de dépôts, c’est tout simplement à cause de l’imminente entrée en vigueur de règles instaurées par le Comité de Bâle III.