45.000 emplois d’avenir supplémentaires pour les jeunes

Le mardi 3 juin, le Ministre du Travail François Rebsamen a annoncé sa perspective de créer 45.000 emplois pour les jeunes en 2014. A l’origine, 50.000 contrats aidés étaient prévus. Cette décision serait donc une « rallonge » de ces quelques contrats auxquels les jeunes peu diplômés bénéficieront.

La semaine suivant la publication du nombre de chômeurs, Rebsamen a profité du Conseil des ministres pour évoquer la situation. Afin de remédier à ce problème, le gouvernement coopère avec l’Union Européenne pour un plan de lutte contre le chômage même si aucun objectif chiffré de la baisse n’a été fixé.

Un taux de chômage en surcroît

En France, le taux de chômage ne cesse d’accroître. Selon les chiffres officiels publiés par le Ministère du Travail, plus de 534.000 jeunes de moins de 25 ans sont en quête d’emploi. Par ailleurs, les principales victimes du chômage sont les jeunes. Pour donner espoir à ces nombreux sans-emploi, le Ministre a bien souligné : « Le gouvernement financera 45.000 emplois d’avenir supplémentaires en 2014, qui viendront s’ajouter 50.000 initialement prévus. »

Concernant les contrats d’avenir, ce sont les héritiers des « emploi jeune » de l’ère Jospin avec des contrats à durée déterminée ou indéterminée destinés aux jeunes de 16 à 25 ans. Ils concernent particulièrement les jeunes peu qualifiés voire même sans diplômes.

Le plan de lutte contre le chômage des jeunes

Il se trouve que cette rallonge prévue jusqu’en 2017 dispose d’un budget modéré de 500 millions d’euros. Vu la statistique élevée des jeunes en chômage, le gouvernement a mis en place un programme national de lutte contre le chômage des jeunes avec l’Union Européenne. Pour la période 2014-2015, les fonds européens ont versé 424 millions d’euros dans l’objectif d’atteindre un public plus large, soit, l’équivalent d’un million de jeunes Français.

En outre, le Conseil européen a lancé le projet IEJ ou initiative pour l’emploi des jeunes afin d’aider ceux qui ont arrêté prématurément leurs études, c’est-à-dire, aux jeunes qui n’ont ni diplômes ni formations. Les régions Français les plus touchées sont les premiers concernés. Le budget dédié à ce plan de lutte sera débloqué dans des dispositifs déjà existants. D’ailleurs, la France n’est pas le seul pays à bénéficier de cette aide.

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