En 2012 comme au début de l’année 2013, beaucoup trop de de jeunes sont privés d’emploi. Si l’obtention d’un diplôme est censé augmenter les chances d’accéder à un emploi, comment se fait-il que la moyenne du chômage des < 25 ans représente près de 2 fois la moyenne nationale ?
En octobre dernier les français étaient pratiquement 6 millions (hors étudiants) à chercher un emploi, ce qui représente un taux de chômage qui atteint les 24 % à dans l’UE et 25.5 % à l’échelle française.
Comme le dit Joel Guerriau, sénateur de Loire Atlantique, l’emploi, la qualification et la formation de la jeunesse apparaissent comme des facteurs préoccupants qui doivent absolument être pris en considération par les personnalités publiques (élus), les responsables éducatifs et les employeurs. Les jeunes représentent le meilleur et le plus rentable investissement qu’un pays puisse/doive faire pour croître. Le constat de l’état de la jeunesse suffit pour évaluer le futur que l’on prépare.
Actuellement, plus de 150 000 jeunes sont sans qualification. Un chiffre qui peut faire peur, d’autant qu’aucun gouvernement en place, de droite ou de gauche, n’est parvenu à inverser la vapeur. Le chômage persiste et touche principalement les jeunes qui sont sortis trop tôt du monde éducatif et qui ont donc plus de chance de se retrouver sans qualification, avec un taux d’insertion professionnelle très bas.
Le contenu des diplômes doit être convertit en compétences concrètes, professionalisantes pour prétendre à des formations plus compréhensibles, en lien avec les attentes de l’entreprise.
Les reformes devraient passer par plus de synergies et de rencontres entre les différents protagonistes. Il est primordial que les dirigeants s’inscrivent dans une démarche pédagogique, avec les écoles, pour soutenir des classes et revaloriser l’enseignement professionnalisant. L’accompagnement des jeunes dans leurs orientations ou le travaille conjoint avec l’enseignement, autour de matières innovantes comme la sensibilisation à l’entrepreneuriat permettraient aux jeunes d’accéder plus facilement et avec une meilleure compréhension au monde du travail.
Dans le cadre des procesus de qualification, il est aussi important de privilégier les leviers d’insertion comme les stages et de faire de l’alternance une filière d’excellence pour les jeunes.
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