La situation économique actuelle reste pesante
La crise de la dette européenne ressurgit sur les marchés, et avec elle de nombreuses inquiétudes sur les marchés obligataires européens comme en atteste la hausse des taux. L’Espagne et l’Italie sont dans le collimateur des investisseurs accentuant ainsi la pression, ce qui a conduit à de nombreuses séances extrêmement volatiles durant le mois d’avril. La posture ambiante est sans surprise à l’attentisme alors que l’aversion au risque fait son retour dans les salles de marché. Le retour de la récession dans plusieurs pays de l’Euroland inquiète tout autant, seule l’Allemagne donne motif de satisfaction aux investisseurs grâce à ses performances économiques dans ce contexte morose.
Le mois d’Avril confirme le recul de la croissance chinoise dont l’objectif annuel est vu à 7,5 %. Outre-Atlantique, la politique de la Fed, jugée parfois quelque peu paradoxale, visant à soutenir et stimuler le leader économique mondial semble porter ses fruits. De nombreux indicateurs américains confirment un regain de forme contrairement pour le secteur de l’emploi à court terme.
Sur le marché des changes :
L’euro est à la baisse, non seulement face au dollar mais aussi face yen ainsi face au billet vert et se positionne juste à 1,32 dollars alors qu’il il en valait plus de 1,33 à la fin du mois de Mars. Face à la monnaie nipponne, la monnaie unique européenne ne vaut plus que 105,57 yens, alors qu’elle en cotait 109,81 à la fin du mois précédent. L’euro rend une partie de ses gains face à la livre sterling à 0,8152 contre 0,8336 fins Mars. En revanche l’euro reste stable face à la monnaie helvète aux alentours de 1,20 1,2050.
Le franc Suisse n’évolue que très peu aussi par rapport au billet vert aux environs de 1 %, toujours dans des variations identique à celles observées durant le premier trimestre.
La progression du yen confirme à nouveau, si besoin est, son statut de valeur refuge. Fin Mars il fallait débourser face au dollar 82,19 yens, la parité n’est plus qu’à 79,74 yen au 30 avril.
Sur le marché des matières premières :
Sur le marché des matières premières l’once d’or (http://www.bloomberg.com/markets/) glisse légèrement 2663 $ à 1658 $ sur la période du 31 mars au 30 avril et ne tire pas parti des nuages planant sur le marché des devises et des actions. Le baril de pétrole de Brent est lui aussi en retrait fin Mars, il cotait 123 dollars à la fin du mois de Mars, il n’en vaut plus que 119 fin du mois D’avril, en partie à cause de la baisse de demande vu le contexte économique planétaire, elle-même accentuée par la sortie hivernale.
Cette crise économique commence à être pésante, même pour les voyageurs.
Je suis au Japon depuis Mai 2011 et je perds beaucoup avec le taux de change. Je suis arrivé avec un taux de 1 euros = 120 Yen et aujourd’hui c’est 1 euros = 105 Yen.
A compter de juillet je vais devoir payer une école de Japonais à Tokyo avec mes ressources en Euros. J’espère que cette situation s’améliorera prochainement.
Lorsque je suis arrivé en Australie fin oct 2009, le taux de change était de 1,7 dollars pour 1 euros début de l’année 2009 il était de 2 pour 1. En partant mi mai 2011, il était de 1, 4 pour 1 euros!
Ce qui était bien, c’est que j’ai transféré mon argent lorqu’il était haut et lorsque je suis revenu le taux était bas!