Les inquiétudes ne cessent de grandir sur le futur de la zone euro, avec l’émergence de nouvelles craintes suite aux résultats des élections législatives en Grèce. En France aussi la nouvelle majorité portée au pouvoir lors des élections présidentielles inquiète fortement les marchés quant à la stabilité indispensable du couple franco-allemand.
C’est dans ce contexte économique que les indicateurs européens sont quasiment tous en berne hormis l’économie allemande qui résiste tant bien que mal ce sont de nombreux membres de la zone euro qui doit faire face à la crise. Désormais les projecteurs de l’actualité sont braqués sur l’Espagne dont la situation bancaire et économique est plus qu’alarmante, le besoin de recapitalisation des banques se fait désormais pressant.
La morosité touche en fait l’ensemble de l’économie mondiale, aux États-Unis les indicateurs sont loin d’être rassurants, tandis que du côté de Pékin capitale du pays du milieu, le ralentissement économique pressenti il y a peu est désormais confirmé.
Ainsi sur les places européennes, le Dax recule de 6 %, le Footsie perd 8 %, en Espagne IBEX 35 dégringole de 13 % Milan perd 12 %. Outre-Atlantique, à New-York le Dow Jones et le Nasdaq perdent 6 %.
À la bourse de Paris les dégâts collatéraux sont immédiats sur les valeurs bancaires du CAC 40, qui comme à l’accoutumée marque leur sensibilité à la crise de la dette en zone euro. Le crédit agricole dégringole de 23 % à 2,89 euros, la Société Générale recule de 11 % à 16,06 euros tandis que le groupe BNP Paribas chute de 14 % à 25,72 euros.
Vallourec dégringole en perdant près de 30 % de sa valeur sur le mois de mai, son cours s’est effondré suite à des perspectives de croissance revue à la baisse pour 2012. C’est la plus forte baisse de l’indice.
L’action Alcatel se reprend de façon éclatante après la baisse enregistrée le mois dernier et figure d’ailleurs parmi les plus belles performances du CAC 40. L’action avance de 5,5 % à 1,258 euros, porté par le lancement de nouveaux routeurs destinés à accompagner Internet dans sa future mutation.