Quand l’immobilier prend en compte les risques

Ces dernières années, la France a connu des catastrophes qui ont marquées les esprits. C’est dans ce sens que le précédent gouvernement a mis en place ce que l’on appelle l’Etat des Risques Naturel et Technologique.

Des faits marquants

Que ce soit dans le cas de risques industriels ou encore pour des catastrophes naturelles, certains se souviendront longtemps de la mauvaise expérience d’habiter au mauvaise endroit au mauvais moment.

Il y a maintenant pratiquement 11 ans, le 21 septembre 2001, l’usine de AZF allait marquer à jamais la ville de Toulouse et de ses environs. Cette usine classée SEVESO a littéralement explosé. Une explosion liée à l’entreposage de nitrate d’ammonium pour réaliser des engrais agricoles.

Plus récemment, c’est une tempête qui a marqué les esprits, elle se prénommait Xynthia et a frappé avant le mois de mars 2010. A l’époque de très nombreuses maisons construites en zone inondables ont été submergées par les eaux.

Il a donc fallu faire évoluer la connaissance du public face à de tels risques.

La mise en place de l’ERNT

Certains diront c’est un diagnostic supplémentaire mais pourtant c’est une avancée en matière de diffusion de l’information au public.

L’objectif est simple : informer propriétaires ou locataires lors de la vente ou de la mise en location d’un bien immobilier.

Ainsi, pour ces deux types de démarches, le vendeur ou le bailleur doivent désormais fournir à l’autre partie un état des risques naturel et technologique. Il ne s’agit donc pas d’un diagnostic nécessitant le passage sur place d’un professionnel mais bien d’une collecte d’informations publiques. Ainsi ce document peut être réalisé directement par le particulier ou il peut être effectué pour un prix assez bas par un professionnel.

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