La crise sanitaire a fait des dégâts… et ce n’est que le début !
Nous n’avons jamais connu une telle période de confinement dans l’histoire de l’Humanité. Jamais, l’ensemble d’une population mondiale n’aura été ainsi contrainte de rester chez elle pour lutter contre un virus. Même durant la période du moyen-âge, où la peste sévissait, seules les personnes malades étaient confinées (et encore), et non la population entière.
Ce que nous vivons actuellement est donc inédit et cela risque de nous plonger dans un marasme. L’économie mondiale est à l’arrêt. La récession guette. Le chômage est en train de monter en flèche… et ce n’est que le début malheureusement.
Tout le monde est concerné
S’il y a bien une nouveauté dans cette crise sanitaire, c’est que tout le monde est concerné. Si, durant la crise des sub-primes, seuls les gros portefeuilles, les banques et les assurances ont été réellement touchés, il en n’est rien concernant la crise économique qui approche.
Le jeudi noir de Wall Street risque de faire pâle figure à côté de ce qui nous attend. Toutefois, la différence majeure entre les crises économiques précédentes et celle qui se profile à l’horizon, c’est le fait que l’état vient au secours des particuliers.
En effet, jamais autant d’aides d’Etat n’auront été reversées. Mais, pouvait-il en être autrement ? Les petits commerces se meurent. Les restaurateurs désespèrent dans l’attente d’une réouverture de ce qui représente leur seule source de revenu pour vivre. Et les salariés sont invités à faire du télétravail ou, le cas échéant doivent faire face à la perte d’emploi soudaine.
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Un Etat surendetté
Combien de temps cette situation va-t-elle pouvoir durer ? La question peut se poser car l’Etat français n’est-il pas déjà un Etat surendetté ? Comment allons-nous pouvoir remonter la pente une fois le déconfinement effectif et une fois le vaccin distribué ?
Pendant encore combien de temps, l’illusion va-t-elle pouvoir s’imposer à nos yeux ? Pour l’instant, nous sommes en récession avec des taux d’emprunts à long terme négatifs et un moteur de l’économie mondial à l’arrêt. Relever les taux serait suicidaire tellement la dette des Etats exploserait.
Mais, ne nous dirigeons nous pas, à termes, vers une inflation irréversible ? A force d’imprimer à profusion des billets, viendra forcément le moment où l’inflation s’imposera d’elle-même. La confiance en les monnaies en prendra un sévère coup sur la tête ! La monnaie fiat perdra alors de sa valeur réelle.
Cela ne peut que nous évoquer la République de Weimar, période d’entre guerre où les brouettes de billets ne suffisaient pas pour acheter du pain. Et cela ne présage rien de bon… à moins que …
… Le grand reset et le revenu universel ?
Le grand reset n’est plus du domaine de la conspiration mais bel et bien une réalité. De plus en plus, on entend ci et là, de la part des plus grands dirigeants de ce monde, que ces derniers vont profiter de cette crise pour remettre l’économie des pays à plat. Comment ?
En changeant radicalement les règles du jeu. Probablement, en faisant le ménage dans les institutions bancaires dont une grande majorité ne sont actuellement plus que des « sociétés zombies ».
En instaurant une monnaie numérique des banques centrales ou CBDC. Il profiterait alors de la situation pour reprendre la main sur la technologie Blockchain et notamment sur les cryptos monnaies, monnaies décentralisées qui ont actuellement le vent en poupe et qu’ils ne peuvent contrôler.
L’autre partie du grand reset pourrait bien être celle liée au revenu universel. Les Etats pourraient ainsi être en mesure de contrôler les masses de plus en plus dubitatives quant aux intentions bienveillantes de ces derniers à notre égard, en leur proposant un revenu universel, moyennant des obligations et la suppression de certaines de nos libertés fondamentales.
Les marchés actions se portent bien ?
A l’heure actuelle, les marchés semblent en roue libre. Ils ont récupéré quasiment l’ensemble de leurs pertes du début d’année, pertes engendrées par la crise sanitaire du covid19. Pourtant, il ne faut pas se fier au calme apparent car nous approchons bel et bien d’une zone de turbulence.
Si les marchés actions semblent effectivement bien se porter, c’est surtout grâce à l’injection massive de liquidité par les banques centrales qui pratiquent depuis des mois déjà, le fameux QE ou Quantitative Easing.
L’apparence pourrait donc bien être trompeuse concernant la bien portance des marchés. D’ailleurs, il y a bien longtemps déjà que les marchés sont totalement décorrélés de l’économie. Comme dirait certains économistes iconoclastes, ce n’est plus le chien qui remue la queue, mais la queue qui remue le chien… comprenne qui pourra.
Comment se prémunir contre la crise ?
La règle d’or, pour éviter une perte de revenus conséquent, lorsque nous sommes dans une période d’incertitude, c’est de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. D’ailleurs, cette règle de grand-mère devrait être appliquée en tout temps. Nous devons donc absolument protéger notre épargne autant que possible.
Les gros épargnants éviteront ainsi coûte que coûte de conserver l’ensemble de leur capital dans une seule et unique banque. Etre multi-bancarisé est aujourd’hui indispensable – nous ne sommes pas à l’abri d’une faillite bancaire -.
Pour se prémunir contre la crise, vous devez, de votre côté, posséder dans votre portefeuille des valeurs refuges telles que les métaux précieux, de préférence sous forme physique et non papier ETF. Les cryptos devraient également faire partie de votre portefeuille d’investissement et d’épargne.
Aller en bourse à l’heure actuelle demeure un pari très risqué. S’abstenir d’investir dans le marché actions et obligations semble actuellement une sage approche.
Quid de l’immobilier ? Les SCPI ou assimilés peuvent être une solution. Le crowdfunding est également une excellente matière de diversifier votre portefeuille si vous faites partie des petits épargnants.
Enfin, il n’a jamais été aussi important d’être autonome en devenant propriétaire d’une maison de campagne avec son jardin, loin du tumulte des villes avec, tôt ou tard des mouvements de contestation sociaux, grèves et d’éventuelles pénuries alimentaires qui feront jour.