La crise de 2008 a gravement affecté l’économie de la France et surtout le pouvoir d’achat des ménages. Sur le marché automobile français, le recul du pouvoir d’achat s’est traduit par une baisse des ventes de voitures neuves, au profit des véhicules d’occasion. Toutefois, depuis quelques mois, la situation semble s’améliorer et les immatriculations de voitures neuves ont progressé.
Une progression des ventes non-négligeable
Si les constructeurs peinent à écouler leurs produits sur le marché français, depuis le coup dur de l’année 2008, ils commencent à regagner espoir à la vue de la progression de leurs ventes, durant le premier trimestre de 2015.
Pendant les trois premiers mois de 2014, 1 606 voitures neuves ont été écoulées sur le marché de l’automobile français. Sur la même période, mais en 2015, les ventes ont légèrement progressé et ont atteint 1 982 véhicules, soit une augmentation de 23,41%.
D’après certaines études, ce sont les véhicules en entrée de gamme et ceux low-cost qui ont grandement profités de cette hausse de la consommation des ménages. Parmi les grands gagnants, on peut citer l’incontournable Renault. Ce dernier est suivi de près par Peugeot et de Citroën, qui occupe la troisième place du classement, en termes de véhicules vendus.
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Outre les low-costs et les voitures en entrée de gamme, ce sont les SUV qui attirent l’attention des Français. D’après Didier Huard, le directeur de Renault Warsemann, l’engouement des consommateurs pour ce type de véhicule est semblable à celui que les Français vouaient pour le monospace, durant les années 80.
L’essence reprend des couleurs
Le côté utilitaire des véhicules (habitabilité, modularité, aide à la conduite, etc.) est devenu le principal critère sur lequel, les Français se basent. Les performances sont quant à elles, reléguée au second plan.
Hormis les qualités utilitaires, la motorisation constitue également un critère de choix important. Durant le premier trimestre 2015, il semblerait que les consommateurs soient de plus en plus intéressés par les blocs essence.
Selon certains concessionnaires, les ventes de véhicule essence devraient rejoindre celles des voitures diesel, dans un avenir proche. Ce changement de choix a été sans nul doute, entrainé par la réduction du différentiel de prix à la pompe de ces deux carburants.
Concernant les hybrides disposant d’un bloc thermique et électrique, les ventes n’ont pas réellement décollées. Toutefois, grâce à l’optimisation des performances des batteries qui peuvent offrir une autonomie de 180 à 200 kilomètres, ces types de véhicules trouveront assurément leur public, dans un avenir proche.
C’est vrai que la tendance est à la hausse mais il faudra encore attendre plusieurs mois (voire plusieurs années) avant de pouvoir tirer de véritables conclusions concernant cette reprise du marché automobile. Cependant, d’autres signes laissent penser qu’une reprise est proche, comme l’augmentation des financements pour des voitures neuves.