Soros abandonne ses actions et investit 130 millions de dollars dans l’or

George SorosD’après les dernières nouvelles, George Soros, le milliardaire américain, aurait vendu toutes les actions qu’il détenait sur des marchés financiers importants. Soros est l’homme qui gère de nombreux comptes aussi bien aux États-Unis que dans les îles Caïman.

Il aurait abandonné plus d’un million de positions dont 420 000 actions de Citigroup, 701 400 actions de JP Morgan et 120 000 de Goldman Sachs. L’ensemble représenterait un montant de 50 millions de dollars, environ qu’il aurait réinvesti dans 884 000 actions sur l’or du SPDR Gold Trust.

Soros, un homme avisé

Même s’il a été souvent décrié en raison de ses appels à la centralisation du système bancaire dans sa globalité, ainsi qu’à un plus fort interventionnisme de l’État sur l’économie et son support qu’il nomme le nouvel ordre mondial, il est certainement le mieux placé pour faire un choix judicieux.

Un présage pour l’avenir ?

Cette réaction de l’un des plus gros acteurs du marché, investissant sur l’or, laisse présager d’une réelle transformation. D’autant plus que nul n’ignore ses liens avec la Maison-Blanche et le système bancaire. Il avait déjà ouvert le débat en écrivant son livre The Crash of 2008 and What It Means où il évoquait la possibilité d’une transformation profonde et annoncé la fin d’une période.

Il avait aussi déclaré que l’Europe allait se retrouver dans une situation de chaos très important. Il avait prédit des émeutes très violentes aux États-Unis et la mise en place de mesures qui briseraient les libertés civiles. Le monde rentrerait dans l’époque la plus dangereuse de l’histoire moderne. Dans ce livre, il donne des conseils aux banques centrales et pense qu’elles devraient se lancer dans une politique d’expansion monétaire.

Le système ne semble pas stabiliser malgré les différentes tentatives des gouvernements et des banques centrales. Soros se met à l’abri en rompant avec les sociétés qui sont les plus exposées aux risques et il se protège en investissant dans la seule valeur qui pourra survivre à un effondrement comparable à celui de 2008.

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