Le statut LMNP, une alternative crédible à la loi Pinel

Au cas où l’information n’aurait pas déjà fait trois fois le tour de la planète et touchée l’ensemble des être vivants, oui, le marché immobilier se porte bien cette année et oui, il est temps d’investir. Les raisons ne manquent pas et sont tout à fait justifiées. Pour ceux qui sont déjà propriétaires et ne comptent pas acheter un septième appartement, il est temps de penser aux résidences de services via le statut LMNP.

La fiscalité LMNP

LMNPLa loi Pinel, dispositif d’incitation à l’investissement locatif, a donné un coup de fouet au marché immobilier. Les primo-accédants y ont vu un moyen sécurisé d’acheter (et ils ont eu raison) et les investisseurs une niche fiscale efficace (et ils ont eu raison). Quant aux autres, les propriétaires souhaitant se diversifier, c’est le calme plat. Qu’ils se rassurent, plus pour longtemps.

Le statut de loueur meublé non professionnel (LMNP) est fiscalement et moralement intéressant à plusieurs égards. Le seul et unique critère à respecter dans tous les cas de figure est indiqué dans son titre : le logement doit être meublé. Voilà pour les contraintes.

Contrairement à la loi Censi-Bouvard, le statut de loueur meublé non professionnel offre la possibilité d’investir dans n’importe quel logement, standard ou de service. L’avantage fiscal est toujours le même : le montant des loyers n’est imposé qu’à 50% dans l’immobilier LMNP. Par exemple, un ménage possède un petit appartement à Toulouse et le loue 400 euros par mois. Il perçoit donc 4 800 euros par an de loyers. S’il le déclare en LMNP, le ménage ne sera imposé que sur 2 400 euros. Second avantage financier, la possibilité de récupérer la TVA (20%) pour un investissement dans une résidence neuve de services.

Investir une résidence de services

Appartement loi Pinel à Vénissieux

Les résidences de services, justement. Outre l’aspect moral et quasi chevaleresque d’investir dans des logements exclusivement destinés à améliorer le quotidien des autres, le fait de récupérer 20% du prix d’achat n’est pas négligeable. D’autant que les résidences de services ont un bel avenir devant elles. Le vieillissement de la population va très bientôt faire exploser les constructions de résidences pour seniors, dépendants ou indépendants. Avec 65 000 universitaires supplémentaires cette année, le petit et abordable logement étudiant devient peu à peu une perle rare et (très) demandée.

Côté revenu, il n’y a pas réellement de plafond. Si le ménage touche moins de 23 000 euros de loyers par an – ce qui est plutôt abordable – il n’aura qu’à se déclarer sous le régime micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Si les loyers dépassent ce plafond, il faudra se déclarer sous le régime réel simplifié.

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