On distingue trois grandes familles d’investissement immobilier. L’immobilier défiscalisant, l’immobilier fiscalement neutre (les résidences EHPAD par exemple) et l’immobilier fiscalisant classique. La SCPI fait partie de l’immobilier fiscalisant. Cet investissement consiste en l’achat de part de parcs immobiliers composé d’entrepôts, de bureaux et de commerces.
Les investisseurs touchent ensuite des loyers en fonction des parts détenues au sein du parc immobilier. Il existe différents montages pour investir en SCPI. Le site https://portail-scpi.fr/ revient sur l’ensemble des possibilités. En effet différents montages sont possibles en fonction de l’objectif patrimonial des investisseurs.
Tout d’abord il est possible d’investir au comptant afin d’obtenir des revenus tout de suite avec des liquidités existantes. Il faut tout de même tenir compte de l’imposition à hauteur des revenus fonciers classiques. Un investissement en SCPI peut aussi s’effectuer à crédit. L’avantage principal d’un investissement à crédit est le fait de pouvoir déduire les intérêts d’emprunt.
En effet la partie intérêts des mensualités d’emprunt est déductible en face des loyers, l’imposition est donc réduite sur les revenues de la SCPI. L’investisseur peut aussi profiter de l’effet de levier du crédit. Le troisième moyen d’investir est en passant par un contrat d’assurance-vie. Quelques contrats d’assurance-vie permettent d’intégrer de la SCPI dans leurs allocations.
Les loyers servent donc à racheter des parts de SCPI. Les rendements sont donc supérieurs à de simples fonds euros (environ 5,5%). Ce type de montage est pertinent pour des personnes n’ayant pas besoin de revenus complémentaires immédiats ou étant fortement imposés. De plus, le prix des parts est souvent décoté lors d’un investissement via un contrat d’assurance-vie.
Le dernier montage permettant d’investir en SCPI est de le faire via une SCI. Dans ce cas les loyers sont versés sous forme de dividende. En SCI il est aussi tout à fait possible de faire appel à un crédit.